Qui suis-je ?
La biodiversité favorise la vie…et le monde des thérapeutes n’y échappe pas. Nous sommes nombreux avec chacun notre couleur. L'important est de trouver une sensibilité qui s'accorde à la vôtre. Pour vous permettre d'appréhender ce qui m'anime, je vous partage quelques thèmes qui ont influencé mon parcours et ma manière d'accompagner.
Le sens et la connaissance
Enfant, les questions de sens me taraudaient déjà ; en particulier celle de la souffrance, qui représentait un grand mystère. Adolescente, le rayon psycho/philo de la bibliothèque du lycée Bellepierre n’eut très vite plus de secret pour moi et mon rêve de devenir psychologue prit forme alors que je commençais à me confronter à mes ombres. C’est avec cette immense soif de comprendre et de me libérer de la souffrance que j’entrepris mes études de psychologie.
C’est en Inde, à 21 ans pendant une année où je fais du volontariat dans un centre psychiatrique que cette passion pour la santé mentale se confirme. Je décide d’aller poursuivre mes études en Belgique pour me spécialiser en systémie. L’approche universitaire m’apporte la rigueur et ma curiosité élargit rapidement mes perspectives à des champs plus vastes, incluant les approches psychocorporelles, trauma-informées, les états modifiés de conscience...
Ce parcours m’amène à un profond travail sur mes propres traumas, héritages transgénérationnels et mes parts. Impossible de de se dire thérapeute si l'on est pas passé soi-même par cette "épreuve du feu".
Ce cheminement amorcé depuis 2 décennies se poursuit toujours. Je continue à élargir mes connaissances et expériences, à questionner, me remettre en cause et développer mes compétences (via des formations, lectures, intervisions et démarches thérapeutiques variées…). La flamme d’apprendre et de comprendre est toujours au cœur de cette vocation qui me meut et m’émeut.
Le soin et le dépassement
La vie m’a fait rencontrer assez tôt la maladie et la douleur, dans mon corps et autour de moi. L’accompagnement de proches souffrant de troubles chroniques invalidants m’a enseignée l’humilité et le respect pour la douleur, ainsi que la personne qui en fait l’expérience. La maladie tantôt maitre et bourreau, la délicate acceptation des limites du corps, l’adaptation à la réalité souffrante, l’impuissance face à la souffrance, de soi ou de l’autre...tout autant de questions qui m’ont transpercée, mise au travail et fait évoluer. Elles m’ont aussi conduite vers les médecines naturelles pour y trouver des solutions complémentaires. Déjà psychologue, je reprends mes études pour devenir naturopathe, car je veux intégrer la psyché dans le champ de l’Être de manière plus vaste. A peine un an après avoir été diplomée, ce sera la voie du Yoga que j'approfondirai, pour sa dimension thérapeutique, d'évolution de la conscience humaine et bien sur spirituelle...
La spiritualité
L'expérience précoce de la souffrance, une grande sensibilité et une tendance contemplative ont nourri une quête de sens qui s’est exprimée par un cheminement spirituel intense dès ma petite enfance. Je cherche, explore, lis, critique, demande, expérimente... Ma première expérience de l'Inde, à 21 ans vient aiguiser cette quête et me marque de manière indélébile. Mon chemin restera lié à l'âme de ce pays.
A 24 ans, je commence la pratique de Zazen (dans la tradition du bouddhisme Zen Soto) et j'explore différentes voies méditatives et spirituelles (bouddhisme tibétain, theravada, vedanta, hesychasme...). Des retraites régulières en France et en Asie nourrissent mon cheminement.
A 32 ans, je quitte tout pour partir un an en quête de « vérité » explorer les traditions spirituelles de différentes contrées (Palestine, Jordanie, Corée du sud, Inde, Sri Lanka...). Je veux découvrir, in vivo, quel est le cœur commun de ces spiritualités que j'explore et dans lesquelles je cherche des réponses à mes questions existentielles et métaphysiques.
Ce cheminement s’exprime dans ma vie quotidienne sous différentes formes : pratique de la méditation, du silence, de la contemplation, du yoga, du chant, de la prière, du jeûne, études de textes et enseignements…c’est surtout une certaine inclinaison intérieure : intention/attention de présence et de cœur dans les gestes, mots, relations et décisions du quotidien.
Le voyage et les « racines d’air »
Petite-fille et fille de militaire, j'ai appris à parler au sein de la grande muette et à grandir "au pas" des mutations qui nous envoyaient aux quatre coins de France et d'Outre-mer. L'armée imprègne mon histoire familiale et personnelle, pour le meilleur et pour le "dire".
Les déménagements ont façonné une identité qui a du se construire dans la discontinuité, l'interculturalité (et l'expérience d'un conflit armé). Une fois adulte, je suis restée attachée à cette empreinte nomade et j’ai continué à bouger : service volontaire européen en Angleterre, études et travail en Belgique, volontariat au Vietnam et en Inde (où je passe maintenant la moitié de l'année tous les ans), itinérance dans l’hexagone, escapades au moyen orient et en Amérique du sud…
La thématique du déracinement/ancrage reste présente dans mon parcours, dans une dialectique créative toujours vivante. J'apprends à faire de mes héritages une force, envers et contre tout. Mon goût pour le voyage et la connaissance fait de moi une pélerine sur les chemins de l'école du monde.
J’ai appris de l'itinérance qu’elle nous empêche de nous installer dans la facilité et nous confronte à l’InConnu, qui fait grandir. C’est aussi ce qu'il se passe dans le voyage de la thérapie, dans lequel je mets tout ce que j'apprends à votre service, avec tout mon coeur...
