Troubles chroniques et système nerveux
Plus de la moitié d'entre nous souffrent d'un trouble chronique comme l'hypertension ou une maladie auto-immune.
Les taux d'anxiété, de dépression ou de trouble de stress post traumatique et d'addiction augmentent eux aussi.
Ces expériences trouvent souvent leur origine dans :
- des traumatismes
- des expériences négatives dans l'enfance (ACE)
- le stress chronique
> qui ont en commun un dérèglement du système nerveux
Quand notre système nerveux (SN) peut rester flexible et fluide, il nous aide à gérer le stress et à être résilient face aux évènements difficiles.
Trauma et stress chronique peuvent empecher le SN de fonctionner de manière optimale.
Par ex: une sortie au resto peut devenir menaçante, aller marcher dans un parc insécurisant...
Le système de détection des dangers devient défectueux, signalant une menace même quand nous sommes en sécurité.
Vivre tout le temps en mode survie est difficile et nous nous pouvons alors avoir recours à l'alcool, au sexe, des médicament, le travail, la nourriture ou des achats compulsifs... pour tenter de nous réguler.
Toute une série d'expériences peuvent avoir un effet négatif sur le SN :
-les chocs traumatiques : accident, agression catastrophe naturelles
-les traumas developementaux ou relationnels
adversité chroniques, maltraitance, négligence et manque de sécurité pendant notre croissance...
-autres circonstances adverses : stress chronique, procédures médicales, environnement défavorable (pauvreté, discrimination, violence...), chocs intergenerationnels...
Le trauma est une expérience et non un évènement : c'est ce qu'il se passe en nous, à la suite de ce qui nous arrive (notre réponse à l'évènement)
Lorsque SN est bloqué en mode survie, notre biologie se détourne des tâches qui nous permettent de rester en bonne santé, pour se concentrer sur la survie à la menace perçue.
> dysfonctionnement du SN
Comment développer un SN sain?
Heureusement, la bonne nouvelle est que nous pouvons réentrainer notre SN pour l'aider à être plus régulé grâce à :
-des thérapies cliniques innovantes
- avec l'aide des autres : co-régulation
- à travers des activités ressourçantes : temps en nature, danse, aider les autres...
Il s'agit d'avoir un SN qui peut évaluer le danger et passer avec fluidité d'un état à un autre.
Issu du module d'initiation : La Théorie Polyvagale : Stephen Porges & Deb Dana

Une bonne santé émotionnelle ?
Par quoi est ce que cela se traduit dans nos vies ? :
-la capacité à prendre soin de soi-même et des autres,
-un sens de l’équilibre (entre solitude et sociabilité, travail et divertissements, repos et activité...)
-une confiance et estime de soi suffisante pour prendre les initiatives que l'on souhaite
-des ressources pour gérer le stress et rebondir dans le malheur,
-la possibilité de changer, de grandir
-la capacité d'apprécier le moment présent tel qu'il est
-pouvoir ressentir une succession de sentiments différents selon les circonstances
-un sentiment général de bien-être et satisfaction (de l’esprit, du corps et de l’âme)
-l’autoréalisation...

Prévenir plutôt que guérir
Changement de paradigme en santé
Nous savons aujourd’hui que la maladie serait le fruit d’interactions complexes entre facteurs innés et acquis, c'est à dire: génétiques, environnementaux, infectieux, traumatiques, psychologiques... Selon le Dr. Horowitz, « l’identification des causes multifactorielles des maladies chroniques constitue le glissement de paradigme le plus important en médecine ». Si Pasteur affirmait : « un microbe, une maladie », pilier du diagnostic médical du XIXe siècle, le Dr. Horowitz ose le dire : « cela n’est plus d’actualité, du moins pour les patients atteints de plusieurs pathologies chroniques ». Il s'agit aujourd'hui de réhabiliter une certaine vision de Claude Bernard: « le microbe n’est rien, le terrain est tout », qui nous rappelle de ne pas nous focaliser seulement sur la pathologie, mais de prendre en considération l'état global, le système organique et psychique dans lequel le symptôme se manifeste.
Ce changement de paradigme appelle sur le devant de la scène la question de la PRÉVENTION, vocation première de la naturopathie. Il ne s’agit pas de se résigner à « lutter contre » des symptômes de manière fataliste, mais avant tout, de soutenir la santé. Cela passe par une hygiène de vie globale, qui intègre à la fois l'hygiène nutritionnelle, la gestion psycho-émotionnelle, l’activité physique, l’adaptation de notre environnement et de nos pratiques…afin de prévenir, plutôt que guérir.
Là où les scientifiques pensaient notre code génétique immuable, l’épigénétique démontre maintenant que les caractéristiques génétiques exprimées sur le long terme sont influencées notamment par les nutriments de l'alimentation et donc que les maladies chroniques pourraient être liées aux interactions entre patrimoine génétique et mode de vie. « Transmissibles à la descendance, ces modifications (de l’ADN) sont conditionnées par notre alimentation, notre activité physique, notre exposition environnementale aux substances chimiques et agents infectieux » (Dr. Horowitz).
La naturopathie, comme d’autres médecines traditionnelles holistiques, ouvre la voie vers cette vision intégrative qui n’est plus un luxe, mais une nécessité. Il devient primordial aujourd’hui de considérer le soin non plus seulement sous l’angle de la pathologie mais du point de vue de la préservation de la santé, notre plus grande richesse !

Nous savons aujourd’hui que la maladie serait le fruit d’interactions complexes entre facteurs innés et acquis, c'est à dire: génétiques, environnementaux, infectieux, traumatiques, psychologiques... Selon le Dr. Horowitz, « l’identification des causes multifactorielles des maladies chroniques constitue le glissement de paradigme le plus important en médecine ». Si Pasteur affirmait : « un microbe, une maladie », pilier du diagnostic médical du XIXe siècle, le Dr. Horowitz ose le dire : « cela n’est plus d’actualité, du moins pour les patients atteints de plusieurs pathologies chroniques ». Il s'agit aujourd'hui de réhabiliter une certaine vision de Claude Bernard: « le microbe n’est rien, le terrain est tout », qui nous rappelle de ne pas nous focaliser seulement sur la pathologie, mais de prendre en considération l'état global, le système organique et psychique dans lequel le symptôme se manifeste.
Ce changement de paradigme appelle sur le devant de la scène la question de la PRÉVENTION, vocation première de la naturopathie. Il ne s’agit pas de se résigner à « lutter contre » des symptômes de manière fataliste, mais avant tout, de soutenir la santé. Cela passe par une hygiène de vie globale, qui intègre à la fois l'hygiène nutritionnelle, la gestion psycho-émotionnelle, l’activité physique, l’adaptation de notre environnement et de nos pratiques…afin de prévenir, plutôt que guérir.
Là où les scientifiques pensaient notre code génétique immuable, l’épigénétique démontre maintenant que les caractéristiques génétiques exprimées sur le long terme sont influencées notamment par les nutriments de l'alimentation et donc que les maladies chroniques pourraient être liées aux interactions entre patrimoine génétique et mode de vie. « Transmissibles à la descendance, ces modifications (de l’ADN) sont conditionnées par notre alimentation, notre activité physique, notre exposition environnementale aux substances chimiques et agents infectieux » (Dr. Horowitz).
La naturopathie, comme d’autres médecines traditionnelles holistiques, ouvre la voie vers cette vision intégrative qui n’est plus un luxe, mais une nécessité. Il devient primordial aujourd’hui de considérer le soin non plus seulement sous l’angle de la pathologie mais du point de vue de la préservation de la santé, notre plus grande richesse !
A votre santé !
